Relation entre confort de l’habitat et santé

Ces dernières années, les études ont démontré qu’il existe un lien étroit entre la qualité de l’eau, de l’air et des sols d’un logement et le nombre de décès évitable. Les matériaux de construction employés dans un logement ainsi que le manque d’espace, l’humidité et la qualité de l’isolation phonique et thermique sont en outre des éléments pouvant favoriser l’apparition de certaines maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Au-delà des logements insalubres et indécents

Pendant longtemps, le lien entre la salubrité d’un logement et l’état de bien-être physique et mental de ses occupants n’a été établi que pour les immeubles insalubres. Selon la loi du 13 avril 1850, ces derniers sont caractérisés par :

• une trop grande agglomération d’occupants ;
• la mauvaise odeur ;
• le manque d’air et de lumière ;
• la malpropreté ;
• l’humidité.

La stagnation des eaux, le défaut d’air et de jour, ainsi que les dépôts d’immondices étaient également des critères permettant d’identifier les logements insalubres.

Si ces critères – et bien d’autres avec l’évolution de la réglementation – permettent d’identifier facilement les logements insalubres, il faut toutefois retenir que d’autres logements peuvent ne pas être insalubres ou indécents, sans toutefois favoriser le bien-être sanitaire de leurs occupants.

De nouveaux critères, pour plus de confort et de bien-être

De nouveaux critères sont fixés depuis une décennie, en vue de favoriser le bien-être des occupants des logements non insalubres et non indécents. Ce sont entre autres :

• l’adaptabilité du logement à l’âge et au cycle de vie de son occupant ;
• le sentiment de bien-être physique et mental de l’occupant ;
• la possibilité pour l’occupant de partir à tout moment ;
• la possibilité pour l’occupant de s’identifier en toute confiance à son logement.

Pour que ces nouveaux critères soient pris en compte, les bâtiments à usage d’habitation doivent être conçus et construits suivant de nouvelles normes.

Préconisations des architectes

Pour obtenir un habitat procurant santé et bien-être, les constructions doivent répondre efficacement aux nouveaux besoins des occupants. Les surfaces des pièces et des espaces extérieurs doivent ainsi être repensées. Les critères d’aération et de luminosité doivent également être pris en compte en respectant des dimensions standardisées.