L’importance du DPE dans le processus de vente des passoires thermiques

Face au nombre élevé d’habitations de type « passoires thermiques » proposées à la vente, les acquéreurs redoublent de vigilance quant au DPE de leur futur logement. Si des milliers de propriétaires décident en effet de céder leurs logements situés au-dessus du seuil d’indécence énergétique, c’est généralement pour échapper à la réalisation des travaux de rénovation.

La loi Climat, le cauchemar des passoires thermiques

Représentant 17 % du nombre total des logements, les habitations classées « passoires thermiques » constituent un gouffre financier et une source d’inconfort à leurs occupants. Elles sont très énergivores, ce qui représente un réel impact sur l’environnement, à travers les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce cadre, la loi Climat et résilience a fixé des normes strictes.

Celles-ci visent à inciter les propriétaires de passoires thermiques à réaliser des travaux de rénovation énergétique sur leur logement. En effet, depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ (car consommant plus de 450 kWhep/m²/an d’énergie finale) sont interdits à la location. Cette disposition va progressivement s’étendre aux logements classés G, F et E, respectivement à partir de 2025, 2028 et 2034.

Les propositions de vente de passoires thermiques ont nettement augmenté sur le marché

Depuis juillet 2021, la méthode d’évaluation de la performance énergétique des logements a été revue, pour être plus précise et plus fiable. Les logements présentant une mauvaise efficacité énergétique sont donc aisément identifiables désormais. Leur nombre a d’ailleurs connu une hausse fulgurante de 8 % au sein du parc immobilier français, suite à cette réforme. Les propriétaires, n’ayant pas prévu de les rénover, en raison du coût élevé des travaux, préfèrent les vendre au plus tôt.

Cette démarche a bien évidemment engendré une croissance du volume de vente des logements classés « passoires énergétiques » sur le marché immobilier.

Les acquéreurs peuvent désormais mieux négocier le prix d’achat des logements énergivores

Désormais, 40 % des futurs acheteurs pensent qu’une performance énergétique défavorable constitue une passerelle de négociation avec les vendeurs de biens immobiliers. 79 % de ces derniers s’inscrivent d’ailleurs dans la même logique et déclarent être prêts à revoir à la baisse leur prix, en raison de la mauvaise performance énergétique de leurs biens immobiliers. Besoin d’un DPE dans le Loiret ? Contactez donc la société DIAG PRECISION 45, pour un devis immédiat et gratuit.